Tiphaine Korsoun

Tiphaine a posé sa table et ses outils dans le pays de Retz, pas loin de Nantes, parmi les ragondins, qui sont un peu plus accueillants que les huîtres.

 

Les outils, ce sont principalement des pastels à l’huile, étalés avec grand soin sur le papier. À côté, il y a des pointes sèches, crayons de papier, lames de cutter, gouache, encres, gomme à graver, d’autres trucs qui laissent des marques, et aussi un ordinateur. En piochant parmi cet arsenal, explorant les traits et textures en fonction du projet (fort souvent narratif), Tiphaine fait apparaitre des images sensibles.

 

Elle n’oublie cependant pas de se nourrir de temps en temps, avec de la semoule et des haricots verts, et un peu de beurre pour faire glisser.